Le 1er RP que j'ai écrit

Le jeune Jarl Azshor courait, il courait pour sauver sa vie, slalomant entre les sapins enneigés, glissant habilement sur les plaques de glace,sautant par dessus les rochers. Malgré son cœur qui battait à tout rompre il entendait les cris de ses poursuivants à quelques mètres derrière lui. Malgré le sang battant ses tempes il pouvait percevoir leurs pas lourds dans la fine poudreuse. La vapeur de son souffle lui brouillait la vue, il ne savait plus où il allait.Ses poursuivants gagnaient du terrain il le savait, mais le prince n’arrivait pas à accélérer sa course, il était épuisé.

Tout à coup il se retrouva au bord du fjord, ces immenses falaises qui bordait la cote de son pays Arathjorf. Il freina brutalement sa course et manqua de basculer dans les eaux glacées une centaine de mètre plus bas. Il fit volte-face et dégaina son épée qui l’avait tant ralentis durant sa course et se prépara au combat.

Le premier homme à arriver dans son champ de vision fut un colosse au cou musculeux et aux muscles saillant brandissant une lourde hache de combat à deux mains. Azshor attendit le dernier moment et lorsque le colosse frappa, tentant de le couper en deux d’un mouvement circulaire, il se baissa et se rapprocha de son adversaire pour le pourfendre de son épée. Il s’effondra sans un bruit…

A ce moment arrivèrent deux autres hommes, le premier galvanisé par la vue de son camarade mort se rua sur lui dans une charge violente, le prince l’évita alors facilement laissant son ennemi se précipiter dans les eaux salées de la Mer des Songes.

Le second, le chef du groupe, plus intelligent que son frère d’arme ralentit et jaugea son adversaire: le prince était de taille moyenne et avait une silhouette athlétique, ses cheveux châtains collés par la transpiration lui barrait à moitié la vue mais on pouvait devinait une lueur de détermination et de vengeance dans son regard . Mais lui aussi était un combattant chevronnés, dans son fief ses hommes le surnommaient Rognarr Les Cents Lames tellement ses coups étaient rapides.

Soudain Azshor attaqua d’un coup droit comptant sur l’effet de surprise mais son adversaire para aisément la botte d’un revers de son épée, il contre-attaqua par une feinte sur le flanc gauche mais le prince vit venir le coup et recula d’un pas tout en lançant une attaque vers l’estomac de son ennemi. Après une lutte acharnée Rognarr prit finalement l’avantage et ouvrit une large blessure sur l’épaule de son adversaire l’handicapant gravement. Il asséna un coup ultime destiné à décapiter Azshor, mais ce dernier arriva à dévier la lame de son adversaire sur son épaule et profita de cet instant pour transpercer le cœur de Rognarr, il mourut dans un râle sombre.

Le prince s’écroula dans la neige fraîche sans ce rendre compte qu’il venait de tuer l’une des plus fines lames d’Arathjorf. Ses plaies ouvertes lui faisaient mal, la neige commençait à se teinter de rouge. Mais après un effort intense le Jarl se releva et disparut entre les arbres.
Une légende était en train de naître…


Lexique:
Jarl: titre de noblesse scandinaviens equivalent à prince ou baron
Fjord: Falaise abrupte s'enfonçant dans les terres scandinaviennes
Arathjorf: Pays nordique de la froide planete Iphraz du systeme d'Aldébaran.

Azshor se baladait tranquillement dans la foule de la Foire Annuel du Dégel dans le sud d’Arathjorf, seul endroit où il pouvait encore vivre sans être pourchassé par les sbires du nouveau Roi. En effet le Störjarl en place avait renversé et tué le père du prince, en faisant ainsi d’Azshor un Jarl renégat. Depuis le jeune prince avait multiplié les petits assassinats et autres crimes envers les partisans d’Herlesson - le nouveau Störjarl -. Il s’était de cette manière forgée une réputation de tueur implacable et le Roi avait mis sa tête à prix.

.Mais noyé dans la foule il ne risquait rien, il se rapprocha d’une échoppe d’arme et regarda vaguement la marchandise. Lors de sa précédente mission il avait été obligé de laisser la plupart de ses armes chez son « hôte » à cause de son départ précipité et imprévu. Son regard accrocha alors sur l’étal un magnifique poignard à la lame recourbée et sur lequel une inscription était gravée, on pouvait lire croc-blanc. Il demanda le prix au vendeur et entama une négociation assidue. Plusieurs longues minutes plus tard il repartit l’arme à la main dans un sobre fourreau de cuir.

Arrivé dans sa planque aux porte de la ville il s’aperçut qu’il était suivit, deux hommes peu discret marchaient quelques mètres derrière lui. Le Jarl renégat changea brusquement de direction et fila vers la forêt. Les deux mercenaire derrière lui semblèrent hésités mais lorsque un troisième hommes les rejoignit ils prirent une démarche rassurés et le petit groupe repartit de plus belle à la poursuite du prince. Le troisième homme tranchait radicalement avec ses deux camarades, il était de petite taille et vêtu d’une cape bleu nuit, il dégageait une aura sombre de puissance et d’assurance. Si le jeune Jarl avait put voir ses yeux il y aurait lut une flamme cruelle. Il se déplaçait d’un pas fluide semblant à peine effleurer le sol à chacune de ses enjambées.

Le Jarl renégat se plaça en embuscade au détour d’un virage et arma la petite arbalète qu’il gardait à tout moment sur lui. Lorsque il entendit arriver ses adversaires, il se plaça au milieu du chemin ajusta son geste et -tchak- le carreau aux plumes sombres se figea dans l’œil d’un des colosses qui s’effondra dans un bruit sourd.
L’homme mystérieux s’éclipsa alors entre les arbres et Azshor le perdit de vue. Il reporta son attention sur le deuxième mercenaires qui avait dégainé deux épées courtes et s’était mis en garde. Le prince n’avait que son poignard qu’il dégaina d’un geste souple témoignant d’une grande expérience des armes. Malgré son attention totalement porté sur le colosse il perçut le sifflement caractéristique d’une flèche sifflant dans les airs, il se retourna et d’un geste sec brisa la flèche en plein vol.

Mais le colosse en avait profité pour charger et il arrivait maintenant à quelques mètres du Jarl, le prince n’hésita pas, il lança son arme vers le cou de taureau du géant, mais celui-ci l’évita aisément et croc-blanc se perdit dans les fourrées plusieurs mètres plus loin. Alors qu’Azshor évitait soigneusement la première épée la deuxième s’abattait déjà sur lui. Il roula sur le coté et se retrouva derrière le colosse, il lui lança un atémi entre les omoplates et entendit de nouveau le son d’une flèche fendant la brise, à ce moment le géant vit volte-face, le prince se baissa et la flèche se figea dans le torse du mercenaire.

Azshor ramassa une des épées du cadavre et se lança à la poursuite du troisième homme, il le repéra rapidement et du se plaquer au sol pour éviter une autre flèche, il se releva mais eu à peine le temps de récupérer son équilibre que l’homme était sur lui. Le Jarl fit un bond en arrière mais une large ligne écarlate apparut quand même sur son torse, il ressentit une vive brûlure et commença à être aveugler par la sueur qui lui coulait dans les yeux. Il vacilla légèrement et entendit l’homme lui dire:

« je suis Erik Sankrar fils de Brokrann le Jarl Aîné de la vallée de Vinland, au nom du StörJarl je t’arrête Azshor fils d’Azsharr »

Mais le prince n’entendit pas la suite du discours, il s’effondra dans la neige fondue et s'évanouit.

Lexique:

Störjarl: chef supprème d'Arathjorf, n'étant pas un titre attribué par les Dieux le Störjarl doit se plier à de nombreuses séries de duels pour assoir son autorité sur ses hommes.

Jarl Aîné: Jarl siégeant au conseil des 9 ayant plus d'autorité que les "simple" Jarls.

Vinland: Seule région du sur d'Arathjorf ou peut pousser la vigne d'où le nom de Vinland: le pays des vignes.

Croc-blanc: illustre arme ayant appartenut à de nombreux héros dont le célèbre Jarl Brossen Wolfsarhr.






A suivre…

n'hésitaient pas à me donner votre avis sur cette deuxieme partie

Il faisait nuit, Azshor se leva et marcha dans la pénombre de sa cellule, cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait pas vu le jour. Il tata le pansement qui recouvrait encore sa poitrine et sentit que sa blessure n’était pas totalement cicatrisée. Le milieu humide de son cachot n’arrangeait rien, il se sentait faible et fiévreux. Le prince retourna à tâtons sur sa paillasse et tenta de s’endormir.

Cela faisait un peu moins d’un mois que le Jarl renégat était enfermé dans les geôles du château de Roc Sanglant. Son exécution avait était fixé pour le solstice d’été qui était la semaine suivante. Il était quotidiennement molesté par les sbires d’Herlesson. Au début de son enfermement il avait été torturé pour essayer de tirer certaines informations de première importance, en vain.

Soudain une lumière aveuglante envahit la pièce, la porte de fer venait de s’ouvrir et la silhouette d’un homme se découpa dans l’éclat venant de l'entrée. Azshor se cacha les yeux avec son bras et sentit une poigne de fer l’agripper violement. Il fut entraîné dans un couloir fortement éclairé par des flambeaux. Leurs flammes vacillantes semblait être des lances de feu tentant de percer les yeux du prince déchu. L’homme qui le traînait était une véritable statue de marbre, son visage pale et figé ne jeta pas un seul regard vers le Jarl. il continuait de marcher d'un pas léger comme si Azshor n’avait rien pesé.

Le long couloir déboucha finalement sur une salle où quelques soldats montaient la garde, on pouvait apercevoir un escalier au fond de la pièce exiguë. Le colosse le déposa sur le sol et Azshor eu du mal à se relever, à peine fut il debout que les trois gardes présent lui menottèrent les mains et les pieds. Puis ils forcèrent le prince à avancer à coup de matraque bien placé, ils montèrent les escaliers laissant le colosse derrière eux.

Azshor les suivit docilement à travers tout un dédale de couloir et d’escalier. Soudain au détour d’un virage le Jarl fit mine de trébucher et rentra violement dans un des gardes qui s‘assomma contre le mur. En le renversant il lui subtilisa sa matraque et frappa violement le deuxième garde d’un revers dans l’estomac. Ses gestes étaient maladroits car ses menottes le gênaient et entravaient ses mouvements. Alors qu’il allait assener un coup de matraque sur le soldat à terre le troisième homme le frappa brutalement sur la nuque, Azshor s’écroula sur le sol et les deux gardes entreprirent de le molester violement pendant plusieurs minutes.

Après cela ils le traînèrent sans ménagement dans un couloir sombre, ils arrivèrent devant une porte de bois magnifiquement ouvragé et toquèrent à la porte. Les gardes restaient stoïques, ils n’avait pas hésité à abandonner leur camarade hors de combat car ils ne devait Le faire attendre. Soudain après de longues minutes -à peu près une demi-heure- un homme vint leur ouvrir.
C’était le StörJarl…

A suivre…

Lexique:
Château de Roc Sanglant: demeure de l’actuel StörJarl, il se situ sur la côte est d’Arathjorf. Son nom provient des nombreuses batailles s’étant déroulé au pied de ses falaises tant du coté maritime que terrestre.

Herlesson fusilla du regard le Jarl renégat, il était en tenue militaire impeccable et en les faisant entrer le prince remarqua que le Störjarl tremblait fortement, les gardes durent le remarquer car ils parurent troublé par son attitude. Sa suite était lourdement décoré par des tapisseries, de multiples armes et par des fourrures de toutes sortes. Herlesson alla s’asseoir dans un fauteuil pompeux, Azshor toujours debout regardait l’assassin de son père sans sourciller, pourtant il se retenait de se jeter à la gorge de celui qu’il avait jurer de tuer.

A cet instant on toqua à la porte, un des gardes alla ouvrir, c’était le troisième garde encore étourdit par le coup qu’il avait reçu, le prince profita de cet diversion pour subtiliser un petit couteau sur une table adjacente qu’il cacha dans ce qui restait de sa manche. Soudain le Jarl s’aperçut que le Roi jouait avec un poignard, Croc-blanc ! Le Störjarl capta l’attention qu’Azshor portait au poignard, il prit la parole pour la première fois:

« Un souvenir que m’a ramené un ami commun, il t’a d’ailleurs laissé un souvenir à toi aussi si je ne me trompe... »

A ces mots le prince déchu ne put s’empêcher de porter ses mains sur son torse.

« Je vois que nous nous comprenons. Reprit Herlesson. Nous allons donc pouvoir nous entendre… »

Le Jarl ne laissa pas l’occasion à son interlocuteur de finir sa phrase. Il se jeta sur le garde à sa droite et l’égorgea gauchement, ses mouvements étant toujours entravé par les liens lui enserrant ses mains et ses pieds. Il réussit cependant à renverser le garde s’approchant de lui l‘assommant par la même occasion. Puis il tenta de charger le Störjarl mais le troisième garde le projeta violement sur le sol. Cette chute ouvra de nouveau sa blessure au thorax qui se remit à saigner, il se releva tant bien que mal mais il avait perdu son poignard dans sa chute.

Le Roi se tenait en retrais mais le soldat dégaina sa matraque et avança vers le Jarl. Ce dernier avait entre temps saisi la matraque d’un des cadavres. Le prince commença à être étourdis par l’effort qu’il fournissait pour tenir debout. Le soldat engagea brutalement le combat, forçant Azshor à reculer de plus en plus. Bientôt le prince se retrouva acculer au mur.

Le jeune renégat regarda autour de lui et aperçu à sa gauche la terrasse grossièrement caché par quelques draperies de grande valeurs. Son adversaire se rapprochait d’un pas menaçant lorsque le prince s’élança soudainement vers la terrasse. Le Störjarl compris tout de suite les intentions de son prisonnier et tenta de s’interposer, mais le Jarl fut trop rapide, il se glissa habilement entre les draperies, Herlesson et le garde à ses trousses, il traversa la petite terrasse à grand pas, il ne prit même pas la peine de jauger la hauteur le séparant du sol et sauta.
A suivre…